Nous entendons parler de plus en plus de bien-être au travail et de qualité de vie et conditions au travail (QVT), mais savez-vous exactement de quoi nous parlons ?
Pour y répondre, faisons un retour en arrière. Un premier ANI (Accord National Interprofessionnel) émergeait en 1975 et il était déjà question d’amélioration des conditions de travail. En 2013, un nouvel ANI incite à une négociation collective destinée à favoriser « une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail ». Depuis, la QVT est au cœur des débats, est définie par cet accord comme "un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement, et qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, le droit à l’erreur accordé à chacun, la reconnaissance et la valorisation du travail effectué".
Ici, la notion de bien-être dépasse l’ergonomie des postes de travail et le confort de son fauteuil… Il est question d’une prise en compte de la dimension humaine, c’est en ce sens que nous parlons de bien-être au travail.
Pourquoi favoriser le bien-être des salariés ?
La réponse est simple, favoriser à améliorer le bien-être des salariés augmente la productivité de 30%.
Des salariés non reconnus, démotivés, isolés et de plus en plus stressés créent automatiquement de l’absentéisme, du turn-over, des états d’épuisement aussi bien physique que psychologique. Un lien étroit existe entre le bien-être des personnes et l’efficacité des entreprises.
Les managers ne sont pas uniquement concernés par le bien-être, mais l’ensemble de l’organisation. Warren Bennis, auteur américain, mentionne que le leadership ne représente que « 15% du succès d’une entreprise, et que 85 % du succès repose sur le travail de dizaines, de centaines, voire de milliers de personnes qui y travaillent chaque jour. »
Comment favoriser le bien-être des salariés ?
Une démarche "bien-être" met l’accent sur une représentation positive et dynamique du travail en intégrant différents critères tels que le management, les relations de travail, le contenu du travail, la santé, le sens donné au travail et l’humain. Les enjeux sont différents selon les métiers.
Faisons un focus sur la dimension humaine. En attendant que le monde de l’entreprise et le management évoluent, la première chose à faire est de proposer aux salariés des outils permettant de trouver leurs propres solutions.
L’objectif est d’accompagner les salariés à comprendre les rouages sous-jacents à leurs comportements, à ce qu’ils se montrent constructifs dans les situations délicates, à mieux communiquer et enfin à s’accepter et accepter les autres dans leurs différences.
Cet accompagnement peut se présenter sous différents formats tels que de la formation, des ateliers ou des événements axés sur le bien-être au travail. Cette approche permet aux salariés de retrouver de l’enthousiasme et de la sérénité au travail.
